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Le blog ciné par Daft

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28 février 2009

#8---> Funny Games U.S. ( -16)

18943481_w434_h_q80Le pitch:

Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y
passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver
tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme extrêmement poli, Peter, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann s'apprête à les lui donner quand soudain, elle hésite. Comment Peter est-il entré dans leur propriété ? Les choses prennent vite un tour étrange et débouchent sur une explosion de violence.



Avant tout, je ne ferais pas une longue critique de cette oeuvre, car j'aurais l'impression de parler dans le vide si vous ne l'avez pas vu. La violence qui s'en dégage est telle, qu'elle vous laissera sans voix calée au fond de votre fauteuil. S'il fallait définir à quelqu'un'un ce qu'est la violence gratuite, je lui montrerai sans hésiter ce film. Et après je lui dirais simplement : Voila.
Le spectateur est ici le complice forcé de deux jeunes hommes ayant à peine la vingtaine, qui vont agir avec une telle violence qu'elle semble inexplicable et la mort inéluctable.
(Si vous voulez avoir la surprise entière, ne lisez pas la suite)



Tout débute par un simple coup de club de golf donné gratuitement dans les jambes du père de famille.
Puis un long plan séquence insoutenable nous laisse entrevoir le fils, mort (on ne voit pas sa tête, on le voit juste gisant au sol), sa mère a coté obligé d'assister à ce spectacle macabre, tentant d'un coté de s'échapper mais de l'autre ne pouvant décrocher son regard de son fils...
Il y a bien d'autres scènes chocs, mais je cherche ici seulement à vous retranscrire l'atmosphère d'un film qui veut mettre mal à l'aise le spectateur. On est très loin de Saw ou Hostel, ou le spectateur peut prendre plaisir à voir les pièges machiavéliques de Jigsaw.
Ici, on détourne le regard, et quand les oppresseurs osent s'adresser directement à nous, et nous impliquer dans leur jeu macabre, le film prend une dimension indescriptible. Le coup de la télecommande, culte, fera trembler le plus robuste des spectateurs.
Car la mort est inéluctable.


J'éspere vous avoir donné envie de voir un film qui se veut tout sauf pervers, et qui va beaucoup plus loin que Saw ou Hostel. Il ne me semble pas nécessaire de revenir sur le jeu des acteurs, simplement criant de vérité.

POINTS FORTS : Le réalisme, la violence plutôt hors champ, la simplicité du long métrage.
POINTS FAIBLES : Définitivement à ne pas mettre entre toutes les mains...

Note: 18/20, un film qui divise : soit on adhere au propos et c'est la claque assurée, soit on désapprouve et on regarde 15 minutes. Moi j'adore...

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28 février 2009

#7---> Alpha Dog (VoSTfr)

18719463_w434_h_q80Le pitch:

Dans une banlieue riche de L.A., Johnny et sa petite bande jouent aux durs et trafiquent un peu. Livrés à eux-mêmes, leur vie n'est qu'une quête permanente d'émotions fortes. Pour s'assurer que Jake lui remboursera bien tout l'argent qu'il lui doit, Johnny et sa bande kidnappent son petit frère, Zack.
Sous la bienveillante garde de Frankie, Zack va alors se mêler au groupe au cours d'une virée de trois jours riche d'alcool, de filles et de nouvelles expériences. D'heure en heure, son statut d'otage devient de plus en plus flou pour tout le monde. Pourtant, la réalité de la situation ne va pas tarder à resurgir. Pressé par son père, pourchassé par la police, Johnny
a le choix entre une prise de conscience et une fuite en avant. La situation va lui échapper, bien au-delà du pire...


Basé sur une histoire vraie, ce film est une bonne claque dans la tronche comme je les aime. Les films mettant en scène des jeunes dans la vingtaine ont un effet détonnant sur moi, car l'immersion est total. Ici, une bande de jeunes amis dealent un peu, le tout géré par l' Alpha Dog, à savoir le "leader de la meute de chien", ici campé par Emile Hirsch dont je reviendrais sur la prestation un peu plus tard. Face au nombreuses dettes d'un de leur clients, ils décident de kidnapper son frère sur un coup de tête. Ce dernier, 15 ans, est dans l'âge ou les premiers désirs se révèlent, et voit ce kidnapping comme une bénédiction lui permettant de fuir ses parents trop possessifs, pour enfin s'immerger dans un monde sans limite: le monde de la nuit, celui des fêtes ou l'alcool coule à flots et les joints tournent sans interruption.

Au début, il est inutile de dire qu'on pense avoir affaire à un dérivé d' American Pie avec les blagues salaces en moins, des "fuck", "suck your cock" et autre "motherfucker" à la pelle,des fêtes, de l'alcool, du sexe et par dessus tout le coté drug dealer de ces fils à papa fait sourire plus qu'autre chose.
Mais petit à petit le malaise s'installe, lorsque les menaces et les premières armes à feu apparaissent, pour laisser place alors à un final en apothéose, terriblement convaincant et bluffant.
Maintenant il reste difficile de parler correctement de ce film sans en révéler l'histoire. Mais on peut tout de même s'attarder sur le casting, assez étrange : Un mélange d'acteurs superstars ( Bruce Willis, Sharon Stone, Emile Hirsch, Justin Timberlake) et d'inconnus ( Ben Foster, Anton Yelchin).

Mais l'alchimie prend, et les jeunes acteurs sont parfaits : Mention spéciale à Justin Timberlake, qui m'a étonné à un point inimaginable de par la justesse de son jeu. Sa performance est magistrale, et il réussira à faire réagir chaque spectateur à coup sur. On peut aussi revenir sur Ben Foster, très bon en junkie bouleversé par le rapt de son petit frère et totalement hystérique ( On pense notamment à une scène surréaliste ou pendant une fête il couche un à un tous ces adversaires, exalté par la rage).
En fait, chaque acteur renforce la crédibilité de ce film, qui étonne par son originalité et sa mise en scène. Et même si on peut reprocher le choix d'Emile Hirch comme leader de la "meute" (Il a l'air d'être le plus jeune de tous!) et la répétition de certaines scènes (les nuits de fêtes), ce serait dommage de passer à coté d'une œuvre si réaliste qu'elle vous renverra à vos souvenirs de soirées, et vous fera réfléchir sur ces décisions que l'on prend sur un coup de tête, et que l'on regrette après...

POINTS FORTS : Justin Timberlake, le réalisme, la fin grandiose.
POINTS FAIBLES : Un peu long, Emile Hirsch un peu trop juvénile en mafieux dealer.

Note: 15/20, une œuvre poignante, servie par une pléiade d'acteurs explosifs et parfaits, qui vous fera réfléchir un petit moment.

18 janvier 2009

#6---> Cloverfield

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Le pitch:

New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...



Cloverfield tiendra toujours une place étrange dans ma (jeune) culture cinématographique. Ce film a su créer autour de lui une telle aura, plus d'un an avec sa sortie, qu'il méritait bien une petite critique, malgré son apparente superficialité. Ce film, j'ai commencé à m'y intéresser près d'un an avant sa sortie, car son producteur n'était autre que J.J. Abrahams, producteur entre autres de Lost, série classée aisément sur mon podium de séries préférées. Ainsi, il serait en train de préparer un film catastrophe tourné à la façon blair witch, style amateur, mettant en scène la destruction de New York par une force inconnue. La promo virale se met en place, et plusieurs sites internet émergent pour donner vie à une réalité (parallèle), pouvant expliquer ce qui sera resté inexplicable dans le film, à savoir la provenance de ce fameux monstre. Car très rapidement, il apparait que ce sera un film de monstres, les théories les plus fantasques sont échafaudées, comme une suite de Godzilla.
Puis les premières images apparaissent, pour un moment gravé dans ma mémoire.
Quel teaser!
Des grondements, une explosion, un immeuble qui s'effondre, et la tête de la statue de la liberté qui s'écrase en plein cœur de New York...
Véritable claque faciale, ce teaser plus qu'alléchant lance un compte à rebours absolument insoutenable. En janvier 2008, ce projet pas encore nommé envahira les salles obscures. Et aucune image du monstre ne filtrera avant la sortie du film aux U.S.A. ! Formidable boulot effectué par l'éditeur, le film remportera un franc succès et reste avant tout une très forte expérience cinématographique.

En effet, tout d'abord, le fait que ce film soit tourné de façon amateur donne une originalité plaisante. Alors oui, cela reste légèrement gerbant, mais les situations découlant de ce point de vue amateur sont fabuleuses (On pense notamment à la scène dans le métro, avec la vision infrarouge, qui sera repris avec succès dans [REC], pour une scène finale terrorisante).
Le scénario, plutôt mince, n'est qu'un prétexte à l'utilisation d'effets spéciaux bluffants. Vous êtes avec ce groupe, et lorsque vous voyez cette bête à l'écran, vous sentez presque son souffle sur vous. Réellement bluffant. Car ce film avant tout flatte la rétine. Chaque situation est criante de réalisme. On reprochera le sentimentalisme trop présent, plutôt mal venu dans cette situation apocalyptique, d'autant plus que les acteurs (tous totalement inconnus) sont excellents. On reprochera également sa durée, bien trop courte, tellement on en redemande! Enfin, cela reste avant tout un film d'action, on repassera donc pour la profondeur du scénario, mais là n'est pas le sujet et l'intérêt du film.
Une grande expérience à vivre au cinéma, ou caler dans son fauteuil, le son à fond dans le noir total!

POINTS FORTS
: Le réalisme consécutif au parti pris de filmer avec un point de vue amateur, les effets spéciaux, les acteurs, le marketing viral avant sa sortie
POINTS FAIBLES: Sa durée, son sentimentalisme exagéré.

NOTE : 15/20, un film à voir pour l'originalité de sa mise en scène avant tout, et la puissance qui s'en dégage au niveau du réalisme!

 

11 janvier 2009

#5---> Babylon A.D.

18934920_w434_h_q80Le pitch:

Toorop a mené bien des combats et survécu aux guerres qui ont ravagé le monde depuis le début du XXIème siècle. La mafia qui règne sur l'Europe de l'Est confie une mission délicate à ce mercenaire : convoyer de Russie jusqu'à New York une mystérieuse jeune fille prénommée Aurora pour la remettre aux mains d'un ordre religieux tout puissant...

Quoi de mieux pour oublier la fessée infligée par les Girondins de Bordeaux au Paris Saint Germain qu'une petite critique d'un des films les plus pourris qu'il m'ait été donné de voir dans toute ma vie, Babylon A.D, avec Vin Diesel et Mélanie Thierry, et réalisé par Mathieu Kassovitz.
Que dire sur ce film, à part qu'il est vraiment nul. Ne le télécharger même pas!
Le doublage est catastrophique, la voix de Vin Diesel est vraiment à gerber (espèce de voix weshwesh c'est moi Vin Diesel tu montes dans la voiture wesh ), les scènes d'action sont nulles (mention spéciale du jury au Yamakasi, pitoyable, on dirait des grenouilles), hônnetement on comprend pourquoi Kassovitz a totalement renié son film avant la sortie. Je n'arrive même pas à faire une critique constructive autour de ce film tellement il est vide, creux, plat, ennuyeux, et même comique de par sa médiocrité! On a le droit a une apparition de Depardieu pitoyable en gros lard grossier et malodorant. Seule la vision du futur post-apocalyptique est correct, mais elle vient du roman dont le film est adapté.
Bref, rien n'est à sauver dans cette production qui a englouti des millions de dollars pour devenir un film tout ce qu'il y a de plus désolant.
Un des rares film où j'ai regretté d'avoir payé, et pourtant je ne suis pas difficile.

POINTS FORTS: J'ai beau cherché...
POINTS FAIBLES: Le doublage wesh wesh de Vin Diesel qui rend le film insupportable, les acteurs qui jouent sans y croire, le scénario pitoyable et tiré par les cheveux, Depardieu et Lambert Wilson, le fait de payer 9 euros pour voir une bonne grosse *****....

NOTE: 02/20, si vous êtes constipés à la rigueur, sinon passer vite votre chemin....

10 janvier 2009

#4--->Largo Winch

19020895_w434_h_q80Le Pitch:

Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Une mort forcément suspecte quand on sait qu'il s'agit du fondateur et principal actionnaire du puissant et tentaculaire Groupe W.
Qui va hériter de cet empire économique ? Officiellement Nerio n'avait pas de famille. Mais il cachait un secret : un fils, Largo, adopté presque trente ans plus tôt dans un orphelinat bosniaque. Seul problème, ce jeune héritier vient d'être jeté dans une prison du fin fond de l'Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence.
Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et si ces deux affaires faisaient partie d'un seul et même complot visant à prendre le contrôle de l'empire Winch ?

Tomer Sisley dans un rôle de James Bond à la française, cela méritait d'être vu. Je l'ai vu. Ouais. Ben c'est pas James Bond, aussi bien au niveau du film que de l'acteur. Ainsi, Tomer Sisley dit trois mots dans le film (j'éxagere à peine), et garde toujours la même expression, celle du mec qui a la classe même si il est à deux doigts de mourir atrocement, balancé du plus haut building que la terre ait jamais connu par son chef de sécurité qui l'a trahi, comme un peu près la moitié de la terre qui veut lui piquer son pognon. Je passerais sur Mélanie Thierry, actrice qui m' insupporte depuis que j'ai vu Babylon A.D. et qui joue le rôle d'une éspece de mercenaire pitoyable qui sert de prétexte à l'unique scène de sexe du film, car tout ersatz de James Bond se doit d'avoir une histoire d'amour (ou plutôt un plan Q) foireux.

Dommage, dommage car ce film était doté d'une solide base, celle de la bande dessinée éponyme. Le scénario est d'ailleurs assez sympathique (avec en toile de fond la guerre des multinationales, convaincante) mais se perd dans de trop nombreux rebondissements tous plus tordus les uns que les autres, au milieu d'une lenteur accablante.

POINTS FORTS : Les 2 ou 3 scènes d'action, la réalité des multinationales
POINTS FAIBLES : Tomer Sisley trop moyen, les rebondissements périmés, la lenteur globale du film

NOTE: 09/20, on s'ennuie entre deux scènes d'action, et on se demande pourquoi le cinéma français ne décolle toujours pas...

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10 janvier 2009

#3---> La Nuit Nous Appartient/We Own The Night

18824865_w434_h_q80Le pitch:


New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.
Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise...
Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp...

Des images d'archives, montrant la police new-yorkaise , des corps sans vie dans la nuit, puis une musique entraînante, que tout le monde a déjà entendu, Blondie, Heart of Glass. Le visage de Joaquim Phoenix nous apparaît alors. Bienvenue dans le monde de la nuit, bienvenue dans "La Nuit nous Appartient" de James Gray. Bienvenue dans 120 minutes de grand cinéma.

Le casting, impressionnant, augure de bonnes choses: Joaquim Phoenix ( De loin mon acteur préféré, excellent ), Mark Walhberg ( Tout aussi bon ), Eva Mendes (Peut être la moins impressionnante, mais quelle classe!). Chacun semble plus vrai que nature, Phoenix en jeune patron branché de bar de nuit, Walhberg en flic suivant la voie de son père, et Mendes en beauté fatale mais très humaine.
Par contre, le scénario semble vu et revu. L'opposition de vies entre un fils et sa famille, ce dernier devant choisir rapidement son camp sous peine de finir spectateur de la destruction de l'un de ces deux monde (celui de la nuit, ou celui de sa famille).
Mais l'alchimie prend, et l' histoire avance sans accroc, avec beaucoup de force. Car c'est comme cela que j'aurais tendance à qualifier le film. Il s'en dégage une force, un charisme qui vous accroche et vous emporte. Les scènes fortes émotionnellement s'enchaînent, l'action est subtilement dosé, avec pour preuve cette course poursuite en voiture sous la pluie, filmée brillammment par James Gray, qui nous livre ici une réalisation simple, épurée de touts artifices, mais bougrement efficace. Enfin, la fin au milieu du champ est somptueuse. Les hésitations de Joaquim Phoenix nous interrogent, et on compatit avec ce personnage tiraillé entre l' Amour et la raison, l'Amour de la nuit, de sa discothèque, et l'amour de sa famille, d'Eva Mendes. Car comme dans chaque film de James Gray(cf Two Lovers), le héros est confronté à un choix, un choix douloureux, et fera celui de la raison, et non du coeur.
Enfin, un mot sur la bande son, magnifique simplement. Wojciech Kilar nous livre des morceaux sombres comme la nuit, très grave (comme le film), envoûtant, très juste, au milieu de nombreux titres disco de la fin des années 80, lors des (trop rares!) scènes en boite de nuit.

POINTS FORTS: Les acteurs, la réalisation sobre, un scénario vu et revu mais au final un film original, une bande son à tomber.
POINTS FAIBLES:  La métamorphose du personnage interprété par Phoenix, peut être trop spectaculaire.

NOTE : 17/20, un polar envoûtant, à découvrir d'urgence pour le professionnalisme de ces acteurs et la bande son incroyable.

9 janvier 2009

#2-----> Saw

18409136_w434_h_q80Le pitch:

Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux...
Voici l'une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l'enquête...


Changement radical de ton pour ce second article, consacré à un film d'épouvante ayant débouché sur une des sagas les plus connus au monde, j'ai nommé la saga Saw, dont le cinquième épisode est sorti à Halloween dernier.

Nous nous intéresserons aujourd'hui au premier épisode de la saga uniquement, les autres à mon sens étant tombé dans l'ultra commerciale, et le gore à outrance, provoquant en moi une grosse déception, au vu de ce premier volet génial.
Ce film fut tourné en dix huit jours, avec un budget ridicule d' 1 millions de dollars (Le dernier Spiderman, que je trouve nullissime, en a coûté 250 !), il devait sortir directement en DVD, avant d'être finalement maintenu au cinéma, après des premières critiques encourageantes.. Il rapportera plus de 50 millions de $ au final, en faisant un des films les plus rentables de l'histoire du cinéma.

Il faut savoir que j'ai mis plusieurs années à accepter de mater le premier, la réputation de cette sage ne m'attirant franchement pas. Au final, une belle surprise m'attendait!
Le manque de moyen est palpable, peu de décors différent, peu d'acteurs, peu d'effets spéciaux. Mais surtout à ma grande surprise, aucune scène gore ! Juste une tension plutôt sage. Les acteurs ne sur-jouent pas, chacun reste bien dans son rôle, avec une mention spéciale pour nos deux captifs, enchaînés dans une pièce.
Car le concept de Saw reste quoi qu'il arrive terriblement accrocheur !
Le spectateur est tout simplement forcé à être le témoin de "jeu" atroce, et s'imagine dans la peau des pauvres personnages qui souffrent. L'un doit tuer un homme pour sauver sa famille, et l'autre doit mourir pour des gens qu'il ne connaît même pas ! Ainsi, le scénario, impitoyable, joue avec les nerfs du spectateur qui ne sait absolument pas comment tout cela va finir!
Un autre point sur lequel le film est très fort, c'est sur sa construction. Le scénariste a tout misé sur la scène d'intro et la scène finale! Ainsi, le spectateur est tout d'abord fortement accroché dès les premières minutes par cette pièce crasseuse, ou deux hommes sont enchaînés avec un mort au milieu de la pièce. Après quelques égarements (les scènes avec les flics, lourdes et lentes, décrochent le spectateur par moment), le final coupe le souffle au spectateur et le laisse abasourdi, et diablement content! La dernière impression étant immensément importante, n'importe qui sera sous le charme !
Ce final, magistral, avec le thème de Saw à tomber, reste graver dans la mémoire, à la manière d' un Sixième sens, ou Into The Wild, et peut vous permettre de gâcher totalement le film à votre pire ennemi qui ne l'a pas encore vu (si c'est possible...) !

EnJoY !

POINTS FORTS : Le scénario béton, les acteurs simples, la fin magistrale, le concept sadique mais sans gore à outrance.
POINTS FAIBLES : Quelques lourdeurs, un style un peu série B à cause du budget restreint.

NOTE : 16/20, un film à voir rien que pour son originalité et sa fin, dantesque !

8 janvier 2009

#1 ---> Into The Wild

18869162_w434_h_q80Pitch :

 

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

 

 

Je commence avec le dernier film que j'ai vu. Mais quel film. Il a été sans aucun doute l'élément déclencheur de la création de ce blog que je voulais entamer depuis plusieurs mois.

Ce film fait partie des rares que je classerais dans les rangs de chef d'oeuvre et film coup de poing. Parce qu'avant tout, un film doit faire ressentir quelque chose au spectateur, une émotion incontrôlable, une pulsion inavouable. Moi je vais vous l'avouer, cet oeuvre est la première à m'avoir remué au point d'en pleurer. Jamais un film ne m'avait autant bouleversé par son propos, sa beauté, sa cruauté.

Car au fond, le héros, Chris, va devenir un véritable compagnon du spectateur au bout de ces deux heures trente de pure émotion.Les paysages sublimes s'enchaînent, la musique, envoûtante, enveloppe le spectateur, et on survit avec Chris, on le soutient, on tremble lorsqu'il souffre, on rit lorsqu'il s'enflamme, on ressent du bonheur lorsque, après plusieurs jours de jeune, il met la main sur un écureuil.

Chris, par son refus de vivre une vie matérialiste, ou l'argent règne en maître, nous ouvre les yeux et nous fait avaler une grande bouffée d'air frais, par sa simplicité et son amour de la nature.
Au fond serait il possible de vivre éloigner de tout le confort que l'argent et la technologie nous offrent chaque jour? Chacun se forgera sa propre opinion, mais ne pourra s'empêcher d'admirer un héros atypique, incarné magnifiquement par Emile Hirsch, véritablement habité par son personnage et qu'il faudra suivre de très près ces prochaines années. Sean Penn, dont la réputation en tant qu'acteur n'est plus à faire, nous gratifie d'une réalisation superbe, avec des plans de paysages à couper le souffle, et de nombreux plans originaux.
Et même si le film traîne un peu en longueur parfois ( le deuxième tiers est assez lent, passer la surprise de la vie sauvage), la fin DOIT nous toucher si l'on a su se plonger dans le film du début à la fin. Inutile de vous gâcher la surprise, tout ce que peut je dire c'est que vous resterez terrés dans votre canapé de longue minute durant, bouleversé par une réalisation qui atteint alors son apogée et un jeu tout en charisme d' Emile Hirsch, qui vous tirera sans aucun doute quelques larmes bien méritées.

Je conseille donc ce film à tout le monde, surtout à ceux qui ne sont pas gênés par la lenteur ( qui reste largement acceptable) d'un film, mais qui surtout aime les films qui vous prennent aux tripes et vous font réfléchir de longues heures durant.
Car après l'avoir vu, vous changerez probablement de point de vue sur notre société actuelle, du moins en partie.

EnjoY !

POINTS FORTS : Emile Hirsch, simple mais émouvant, la réalisation somptueuse de Sean penn, la fin magistrale, la beauté globale du film.

POINTS FAIBLES: Quelques longueurs, notamment dans le deuxième tiers.

Note : 19/20, la perfection n'existe pas, mais quand un film arrive à vous remuer autant, c'est qu'il est en tout point réussi.

8 janvier 2009

BienvenuE

Bienvenue dans ce blog dédié au cinéma!

Ayant eu une bref envie de partager mes idées, j'ai décidé de créer un ptit blog ciné pour poster ce que je penserais de chacun des films que je verrais, vu que j'en vois pas mal. Le rythme d'un film tous les deux jours me paraissant possible, j'espère nourrir ce blog aussi longtemps que j'en aurai le temps et l'envie!

En tout cas bonne visite, et n'hésitez pas à laisser votre avis à propos de ces films!

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